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Elisabeth 

Brzeczkowski

CISELURES

Elisabeth Brzeczkowski est née polonaise et le reste dans son cœur, attachée à ce pays dans lequel elle retourne chaque année . Mais elle est fière également d’être devenue française. Elle était arrivée en France pour exercer son métier d’architecte , et c’est à Paris que s’est déroulée sa carrière aux cotés de Bodgan, son mari au parcours parallèle.

 

Ce passage volontaire d’un pays à un autre ne fut pas anodin.

L’aventure prit toute la densité d’une époque où l’Europe était dramatiquement coupée en deux par le « rideau de fer ». Il y avait aussi, plus fondamentalement, la différence entre le monde slave et l’atmosphère parisienne, bien que celle-ci se nourrisse, depuis des siècles, des apports venus d’outre-Odra. L’amitié entre la France et la Pologne est proverbiale.

 

Depuis quelques années, Elisabeth Brzeczkowski a troqué son crayon d’architecte pour le crayon gras d’une artiste ivre de ciselure en noir et blanc. Que cisèle-t-elle ? Des arbres, des troncs, des souches, des racines, comme si toute sa vie était affaire d’enracinement, et comme si les forêts de son enfance emplissaient sa mémoire. Lorsqu’elle fait un séjour en Pologne, c’est souvent pour retrouver les senteurs du sous-bois de l’immense forêt.

 

Mais on verra dans ses dessins que ses arbres et ses souches sont souvent accompagnés de pierres. Ce sont celles de la Drôme, galets et tout-venant de la rivière et des vieux murs de l’arrière-pays. Il y a là-bas – ou plutôt là-haut près des sources – un village où Elisabeth et Bogdan ont remonté une ruine, et un autre où l’un de leurs fils fit de même.

 

Les dessins rassemblés dans cette exposition respirent à la fois la Vistule, la Seine et la Drôme.

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EXPOSITION DU 11 au 28 mai 2016

Vernissage jeudi 12 mai > 18h - 21h

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