Fascicules
Ce travail, réalisé au printemps 2023 à Fontaine-sous-Jouy dans l’atelier de la maison de Simon, est inspiré par la nature en éveil, la lecture de poèmes d’Emily Dickinson.
Il s’agissait de saisir les lumières, le passage entre endormissement et éveil,, entre douceur et force, d’en saisir les équilibres précaires pourtant cesse en mouvement.
Le travail prend son sens aussi dans les couleurs, les pigments, les tentatives de mélanges, un
goût pour la cuisine et la fabrique, et le goût des restes indéfinis, des plantes qui macèrent, leurs
traces laissées mais aussi des éléments synthétiques, des restes de caniveaux, de bouts de
plastiques, fils nylon, trouvés en campagne: travaillés comme des plantes, ils perdent leur identité
propre.
Les fleurs imaginaires
Elles naissent de traces laissées sur le papier des herbiers un peu foutraques (les moisissures y
sont les bienvenues) par les plantes y ayant séjourné. En disparaissant, elles amorce un dessin
nouveau, une nouvelle fleur, contrainte seulement par les traces de celle disparue.